On l'entend de plus en plus.
La lutte contre la corruption, sous
le régime de la Rupture serait sélective. Selon l'opposition béninoise,
certaines personnalités, également trempées dans des affaires seraient à l'abri
des poursuites judiciaires.
Le parti communiste du Bénin, PCB, par
exemple, ne comprend pas que le syndicaliste Laurent Mètongnon soit en prison,
dans l’affaire CNSS-BIBE, pour deux millions 500 mille francs, alors que les
auteurs des scandales ICC Services, CEN SAD, Machines agricoles, Maria Gléta,
achats de motos à cinq millions sont toujours en liberté.
Philippe Noudjènoumè, Premier
Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, affirmait le 26 février dernier
que Patrice Talon, président de la République du Bénin est « disqualifié
pour lutter contre la corruption ».
Face à toutes ces charges, JosephFifamè Djogbenou, ministre de la justice clarifie.
La lutte contre la corruption au
Bénin n’est pas sélective. C’est juste qu’on ne peut pas instruire
systématiquement tous les dossiers, fait remarquer le garde des sceaux.
Joseph Djogbénou, pour rassurer, explique
que c’est la politique pénale du gouvernement, qui n’est pas bien comprise. Elle
est orientée vers la lutte contre la
corruption et l’impunité. A titre d’exemple, les procureurs ont été saisis par
note circulaire, pour prendre en main les dossiers de malversations et de
corruption avec rigueur, précise le garde des sceaux. Ainsi, il ne sera plus
permis à des cadres, contre qui, pèsent des soupçons de détournement ou de
dilapidation des ressources publiques, de juste payer une caution pour se
soustraire à la détention.
Donc il n’y a pas de lutte sélective
contre la corruption au Bénin, et les dossiers portés à la connaissance de la
justice seront traités avec la même rigueur, promet, Joseph Djogbénou, qui
lance cette boutade au passage :
"Vous journalistes, est-ce que
vous pouvez passer tout ce que je dis ? "
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