L'UAC avait déjà ses problèmes.
Le flux important des "étus" suivait son cours.
Les infrastructures suivaient leur petit rythme.
Le rectorat gérait comme d’habitude, avec les moyens de bord.
Les universités privées prenaient leur lot d’étudiants « capables ».
Les autres bacheliers allaient à l'université ou se cherchaient ailleurs.
Mais un beau matin, on a décrété la populiste gratuité pour les apprenants dépourvus de bourses et de secours.
Une bonne chose, mais dans un mauvais contexte.
Comme d'hab, les mesures d'accompagnement ont fait défaut.
La bulle UAC a donc continué à se gonfler.
Au fil des difficultés du rectorat, les responsables étudiants ont pris des galons au gré des échanges avec ceux qui cherchaient une côte politique.
Désormais hauts gradés, ces « camarades » ont, à leur tour, exploité toutes les occasions (y compris la surpression de la 2ème session à la FLASH où le rectorat aurait mal managé) pour exister au delà des frontières du campus de Calavi.
Comme des hauts gradés, ils ont formé leur propre sécurité.
L'autre a dit "leurs milices, dans leur ghettos", des zones interdites en sommes, selon certains.
Mais contre toute attente, rien ne se passe.
Comme s’il n’y a pas un début de menace.
Du coup :
UAC ne rime plus avec études.
UAC = nouvelle république.
UAC = rectorat contre étudiants.
UAC = duel politique via apprenants.
Aujourd'hui le prétexte d'une session de rattrapage ne suffit plus.
Demain celui de la libération des "camarades arrêtés » ne suffira pas.
« Grève illimitée » est le nouveau crédo.
Les autorités vont se taire et regarder le bordel se poursuivre.
Jusqu’à la déflagration.
Seulement, l’histoire nationale retiendra peu le nom de Brice Sinsin.
Le pauvre recteur n’aura géré que la « bombinette » qu’on a déposé dans sa cour.
Mais il y a une solution, même si elle est brutale et porteuse des lourdes conséquences.
Il faut fermer la boite UAC pour 12 mois.
A la reprise, chaque étudiant devra signer un engagement, comme le recommandent certains.
Un engagement à se contenter de ses études.
Un engagement à revendiquer ses droits, sans détruire les biens de l’UAC.
Un engagement à ne pas s’engager da ns des milices universitaires.
Si rien n’est fait, le flot des rachetés actuels pourrait aggraver encore les choses.
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