Le port de casque est obligatoire au Bénin depuis août 2014. Mais cette pose quelques problèmes aux femmes. Constat dans ce reportage.
dimanche 31 mai 2015
Photo dynamique: Anciens et nouveaux ministres de Yayi
L'actuel équipe gouvernementale du président Boni Yayi, il y a de nombreux anciens, dont Kassa qui été obligé de démissionner suite à un scandale au sujet d'un projet d'eau financé par les Pays Bas.
vendredi 29 mai 2015
Remaniement et alors?
Quand le remaniement approche, je ne sais pas comment, mais certains commencent par nous inonder de trucs du genre, telle personnalité est compétente, vertueuse, fidèle, reconnaissante et Blablabla Blablablabla....
Vous pensez que nous ne savons pas qui est qui? qui est bon? qui est opportuniste?
Nous savons tout.
On se connait.
Migrants en Méditerranée: ONU et ONG critiques sur l'option militaire
L'Union européenne se prépare à lancer une opération navale contre le trafic de migrants en Méditerranée, après les drames à répétitions de ces derniers mois. Cette opération baptisée « EU Navfor Med » qui prévoit, entre autres, de détruire les bateaux de passeurs, a pour objectif de décourager les trafiquants d'êtres humains à prendre la mer avec des milliers de migrants. En visite, mercredi 27 mai, à Bruxelles, le secrétaire général des Nations unies a répété ses réserves envers ce projet. Des réserves exprimées également par les organisations de défense des droits de l’homme. Lire la suite...
jeudi 28 mai 2015
La Fifa retombe sur terre
14 responsables de la Fifa sont mis en examen
pour corruption. Ils ont été inculpés pour des faits de corruption aux États-Unis.
Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés hier dans la matinée à Zurich en Suisse.
Le président Blatter n'est pas impliqué, a indiqué la Fifa. Neuf hauts dirigeants de la Fifa, dont deux vice-présidents de l'instance
internationale du football et cinq responsables du marketing sportif sont concernées
par cette nouvelle affaire.
Contrôleurs contrôlés
Michel Dognon, le "Sauveur" |
Les contrôleurs financiers vont être audités, sur demande du chef de l'Etat, après le scandale des 4 millions d'Euros néerlandais évaporés dans le fameux PPEA, Programme Pluriannuel Eau et Assainissement.
Si ce n'est pas une blague, juste une annonce, pour apaiser les Pays Bas et nous émouvoir par ici, c'est une excellente idée.
C'est
Michel Dognon, conseiller spécial du chef de l’Etat à la bonne gouvernance et
chargé du contrôle interne, sans doute un rescapé de la vague de conseillers
renvoyés à leurs précédents jobs, qui a été chargé de cette mission.
Il
est déjà l'homme qui a réalisé les TDR relatifs au recrutement du cabinet
international qui va audit la gestion
trouble du PPEA, qui a conduit les Pays Bas à couper l'aide bilatérale au
Bénin, depuis quelques semaines.
mercredi 27 mai 2015
Photo augmentée: Mariage forcé au Bénin
Le mariage forcé est un phénomène dénoncé mais qui résiste au Bénin. Malgré le vote du code de la famille en 2004, des jeunes filles sont encore conduites de force chez des hommes qui ont l'âge de leur père, voire même leur grand-père.
Peuple abandonné
C'est formidable!
Quand le peuple est dans la détresse, comme c'est le cas en ce moment ( sans eau, sans électricité, sans carburant) mouvance et opposition sont muettes.
Ventres pleins ici.
Satisfaction totale là-bas.
Ledit peuple a pris sa part avant le vote du 26 avril.
mardi 26 mai 2015
Délestage et Maria Gléta 2012
En cette période de reprise féroce des délestages au Bénin, ce reportage d'octobre 2012 rappelle la nécessité de démarrer entièrement les 8 turbines à gaz de Maria Gléta.
VIDEO: Makossa
Sallé John , Le griot moderne de la musique camerounaise.
On n'avait jamais eu autant d’artistes camerounais dans la place parisienne, notamment Sallé John, cet artiste à la voix unique, nous explique comment il s’est lancé dans la musique.
On n'avait jamais eu autant d’artistes camerounais dans la place parisienne, notamment Sallé John, cet artiste à la voix unique, nous explique comment il s’est lancé dans la musique.
Délestage
Si les grands de mon
pays ne savent pas faire, les petits problèmes de courant et d'essence vont
devenir de grands problèmes.
Et les grands
problèmes parfois renversent des fauteuils douillets de princes.
Ce qui se passe est de
plus en plus dangereux pour le citoyen, pour l’artisan, pour l’élève, pour l’étudiant,
pour l’administration, pour le tourisme (hôtels dont les groupes tournent et "craquent" plongeant des touristes dans la chaleur et le noir pendant des heures)
C'est dangereux pour
l'économie tout court.
Et derrière, il peut y
avoir un gros risque pour le pays.
Rappel pour les princes:
"Gouverner c'est prévoir."
lundi 25 mai 2015
VIDEO: Mieux vaut danser
Face à tant d'incertitudes, autant danser.
Le doyen Salle John du Cameroun a fait danser des génération d’africains.
Le Bénin qui se cherche
Dans mon pays, sous le régime du Président Thomas Boni Yayi, le Gouvernement a été dissout et reconstitué, une fois.
Le Corps des nombreux Conseillers a été dissout et reconstitué, deux fois.
La preuve que le Docteur président cherche toujours la solution.
Il ne sait pas comment formater les cadres dont il a hérités, afin qu'ils l'accompagnent dans la dictature de développement dont "le Bénin a tant besoin."
Il voudrait bien entraîner tout le monde à gauche ou à droite, comme le ferait un Barthélémy Kassa.
A 11 mois de la fin de son 2ème et dernier mandat, comment aider le président?
Surtout que le bateau FCBE va peut-être prendre plus d'eau.
Rien que l'argent
C'est
presque officiel!
On prend ou
on donne l'argent pour tout au pays.
On prend l’argent
pour trahir le PR.
On prend l’argent
pour trahir Komi.
On prend l’argent
pour élire le bureau du parlement.
On prend l’argent
pour élire nos députés.
On prend l’argent
pour être de la mouvance.
On prend l’argent
pour être de l’opposition.
dimanche 24 mai 2015
Le mal au foyer
Dès qu’une femme annonce qu’elle
est enceinte, le mari fidèle est inquiet.
Toute sa tête tourne. Au lieu de
sauter de joie, il s’interroge. Il se demande si le Bébé qui vient est de lui.
Il sait qu’aujourd’hui la femme d’autrui est une proie facile. Les prédateurs
ne s’interdisent rien. Ils sont prêts à tout. Argent, promotion, gris-gris, ils
font tout pour dérouter, les plus dures. Même la femme qui ne travaille pas
dans une administration n’est pas épargnée. Le Zem qui l’a prend la veut. Le chauffeur
de taxi la veut. Le meunier la veut. Le voisin d’en face aussi. Bref elle est
exposée partout.
Fiction
Je suis presqu'à la fin de mon mandat de 10 mois. J'ai tout fait en 9 mois. J'ai voyagé partout. J'ai négocié sur tous les continents. J'ai organisé la table de Paris. J'ai tendu une longue main, certains l'ont saisie, d'autres non. J'ai créé assez structures. Pour jeunes et pour femmes. J'ai nommé assez de vieux sages à mes côtés. J'ai lancé des chantiers comme personne.
J'ai promu des jeunes de 55ème minute. Une fois aux affaires, avec les joues bombées, ils ont oublié que accident fait partie de la vie. Ils voulaient rester 100 mois. Et ce n'est pas tout. Ils ont fâché les anciens compagnons, qui menacent. Ils parlent sans peur, de comment ils ont passé concours de luxe. de comment ils aiment dictée plus que les jeunes. Ils ne veulent même plus de mon marché. Ils préfèrent celui des pâturages. Mon ennemi de Paris les encourage. Les amis d'en face font aussi la guerre. Ils m'ont poignardé dans le dos le 20 dernier. Mon petit lion avait pourtant tout prévu pour le contrôle du marché de pâturage. Mais je ne sais comment il a été roulé dans la boue, malgré un renfort de 9, bergers. Par ailleurs j'ai pardonné, mais Paris est toujours dans la guerre. Il dirige tout ici depuis là bas. J'ai même invité le peuple a choisir mon successeur avec des dates précises. Mais rien. On me combat de partout. Journaux. Facebook. Radios et même la rue etc. J’interdis les marches et on force. Pour dire après que j'ai donné l'ordre de tirer. Moi qui aime tant ce pays, ce peuple. J'avais fait le ko pour éviter les troubles. Malgré cela je reste l'incompris. Je suis près à partir. Mais je ne vais pas démissionner, comme certains le pensent. Je ne vais pas non plus les laisser semer des troubles et s'emparer des mon fauteuil. Mon régime va subir, perdre des plumes, mais il ne va pas tomber. Car mon peuple a vu ces gens faire hier. Ils ont pris cuillères pour vider le pays. Je tente de réussir, de redresser la cité et ils veulent me barrer la route. Or le wassangari n'aime pas la honte. Et la providence dit que c'est moi l'envoyé de Dieu ici. Je reste donc. Ils peuvent lister tous les scandales s'ils veulent. C'est moi le roi. pendant encore un mois.
vendredi 22 mai 2015
jeudi 21 mai 2015
Marcel de Souza ou un autre?
Je
ne suis pas un fan de Marcel de Souza.
Le
ministre en charge du développement, que je ne connais pas particulièrement.
Depuis
la nuit du mardi 19 mai 2015, cette nuit qui a été assez longue et pénible pour
les états major politiques et même pour des Béninois, son nom est sur beaucoup
de lèvres.
Le Perchoir et après?
Ils sont dans la joie.
Ils jouissent et jubilent, les députés de
l'opposition.
Ils entrevoient les privilèges "immenses" et
"infinis" que vont leur conférer leur statut d'élus du peuple.
mercredi 20 mai 2015
Pénurie de poissons au Port de pêche
Ce n’est pas la joie au Port de
Pêche de Cotonou. Les pirogues qui partent en mer reviennent avec peu de
poissons. Les vendeuses font face à la rareté de leur matière première. Les
consommateurs sont aussi insatisfaits, ce qui installe une certaine morosité
sur le marché.
Pénurie de poissons au Port de Pêche: Les revendeuses crient leur ras le bol
Les poissons sont rares |
Port
de Pêche de Cotonou, ce jeudi 30 avril 2015. Le soleil, déjà au zénith,
distille une forte chaleur. Loin derrière les étales et les installations du
port de pêche artisanale, de nombreuses pirogues sont au repos sur l’eau, signe
que des pêcheurs ne sont pas allés en mer. Les vendeuses devant de maigres
étalages, échangent bruyamment. Quelques
rares clients discutent les prix, la mine défaite. "Trois Carangues à 30.000F,
c’est trop’’, se plaint une jeune dame, avec un sac en raphia sous les bras. ‘’Ce
poisson est rare maintenant, Madame. Voyez vous-même’’, répond en langue
nationale Fon, dame Pélagie, vendeuse.
"Pour les petits poissons, la caisse
nous revient à 50.000 Francs. Et nous sommes obligées de vendre le kilogramme à
2000 ou 3500 Francs selon les périodes. Il faut nous comprendre, Madame. Nous
devons aussi nourrir nos familles’’, ajoute-elle.
Véronica
Pognon, présidente du groupement des vendeuses, dénommé «Edjè Atcho »
reconnait qu’il y a moins de poissons capturés en mer, depuis
quelques semaines. Installée à son bureau sous l’un des hangars, elle indique
de la main, une poignée de poissons que ses collaboratrices ont étalés. Il y a sur chaque vieux plateau en aluminium,
divers types de poissons : Raie, Espadon, Bar, Capitaine, Sapater etc. Des
poissons d’une certaine taille et qui sont chers sur le marché. Un Espadon peut
coûter 10.000 Francs CFA et une Raie 50.000 Francs. Par contre, le Kg de Bar
est 3500 Francs. Les pêcheurs n’en ramènent plus beaucoup. ‘’Nous les
vendeuses, nous devons nous bagarrer au moment de leur retour pour avoir un peu
de poissons’’, explique Véronica Pognon, pour qui la pêche maritime n’a pas de
secret. ‘’ Il y a 10 ou 12 ans, des gens ont amené des bateaux appelés
« Kékéli » et les problèmes ont commencé. Ces bateaux avec des filets à petites mailles ont fini les
alevins’’, rappelle la responsable de groupement.
Mais
en réalité, les raisons de la pénurie actuelle de poissons de mer sont
ailleurs. Les pêcheurs sur les différentes mers traversent une saison morte.
C’est une période comprise entre mars à juillet chaque année. Pendant
cette période, les algues envahissent les mers et les poissons s’y cachent pour
pondre leurs œufs. La capture de poissons connait alors une baisse au cours de cette période. A
partir du mois d’aout et jusqu’en février, il y aura plus de poissons en mer.
‘’Le
phénomène que nous observons, est normal et mondial. Et c’est pour cela les
bateaux et les pirogues que vous voyez, sont désœuvrés’’, explique Augustin
Amoussougbo, secrétaire général du l’Union Nationale des Pêcheurs Marins et Assimilés
du Bénin.
Diversifier les sources
d’approvisionnements
Les
responsables du port de pêche artisanale de Cotonou travaillent en harmonie
avec l’Union Nationale des Pêcheurs Marins et Assimilés du Bénin. Mais pour
l’heure cette collaboration n’a pas encore aidé à résoudre les problèmes de la
pêche maritime. La question des filets à petites mailles se pose toujours.
Il faut sensibiliser les 77 groupements de pêcheurs opérant
le long des côtes béninoises sur la question.
Mais malgré tout, le volume de poissons pêchés par les pêcheurs
artisanaux s’accroit chaque année. En
témoignent ces chiffres obtenus à la direction de la pêche artisanale à
Cotonou. En 2011, le Bénin a produit 1,105 tonne de poissons. 1,345 tonne en
2012, 1,833 tonne en 2013 et 1,981en 2014. Des chiffres en hausse d’année en
année, et qui cachent une autre réalité. Le nombre de pêcheurs en mer
progresse, mais avec des résultats limités. Par exemple, cinq pêcheurs partent
en mer et reviennent avec 10 kg de
poisson en une journée. Le lendemain, il faut 10 hommes pour ramener la même
quantité. ‘’Il est donc nécessaire de diversifier les sources
d’approvisionnement du Bénin en poissons’’, recommande un responsable de la direction des
pêches.
Les
sources d’approvisionnement actuelles sont au nombre de quatre : les eaux
douces, la mer, la pisciculture et l’importation. Des sources dont les produits ne suffisent
pas à couvrir la consommation du Bénin. Au lieu de 24 kilogrammes de poissons
par an, chaque Béninois se contente de cinq kilos en moyenne.
En
attendant vendeuses et clients se contentent du peu de poissons de mer que les pêcheurs
ramènent. Le port de Pêche retrouvera sa vie normale dans trois mois. Quand les
poissons, réfugiés sous les algues, seront de retour.
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