Ils sont dans la joie.
Ils jouissent et jubilent, les députés de
l'opposition.
Ils entrevoient les privilèges "immenses" et
"infinis" que vont leur conférer leur statut d'élus du peuple.
Ils imaginent la tristesse "infinie" de
Boni Yayi, de ses poulains et rigolent entre eux ou avec leurs amis.
C'est leur droit. C'est leur tour de prendre possession de la seconde marmite du pays.
Mais je souhaite qu'ils ne deviennent pas des
"patins à frein en acier" pour la marche déjà "mollusque"
du régime de la refondation.
Qu'ils ne dorment pas sur leur bonheur, pendant que le peuple dort, depuis 1960, sur la misère.
Qu'ils ne dorment pas sur leur bonheur, pendant que le peuple dort, depuis 1960, sur la misère.
J'attends d'eux une rupture, si possible brutale, d'avec les mauvaises,
tristes et ruineuses pratiques qui tirent ce pays vers le fond depuis 55 ans.
Ils peuvent (le Président Houngbédji le premier) démarrer par le dossier de la construction de leur siège, devenu le "Musée National de la Corruption."
Ils peuvent (le Président Houngbédji le premier) démarrer par le dossier de la construction de leur siège, devenu le "Musée National de la Corruption."
14 milliards du peuple ont été engloutis les basfonds à l'entrée de la ville Capitale.
A ce jour, personne ne sait ce que sont devenus les cadres et techniciens jetés en prison, il y a quelques années, dans le cadre de ce scandale.
A ce jour, personne ne sait ce que sont devenus les cadres et techniciens jetés en prison, il y a quelques années, dans le cadre de ce scandale.
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