Dès qu’une femme annonce qu’elle
est enceinte, le mari fidèle est inquiet.
Toute sa tête tourne. Au lieu de
sauter de joie, il s’interroge. Il se demande si le Bébé qui vient est de lui.
Il sait qu’aujourd’hui la femme d’autrui est une proie facile. Les prédateurs
ne s’interdisent rien. Ils sont prêts à tout. Argent, promotion, gris-gris, ils
font tout pour dérouter, les plus dures. Même la femme qui ne travaille pas
dans une administration n’est pas épargnée. Le Zem qui l’a prend la veut. Le chauffeur
de taxi la veut. Le meunier la veut. Le voisin d’en face aussi. Bref elle est
exposée partout.
Certaines étaient déjà disposées
à se laisser faire. Elles sautent donc sur toutes les occasions. Tant pis si
leurs époux élèvent des bâtards.
Heureusement dans ce flot de
déviances, quelques unes arrivent à échapper à la furie des « pisseurs
universels ». Ce sont elles qui préfèrent renoncer à un job. Elles
informent leur mari. Elles envoient cinq doigts siffler sur une joue. Elles
mordent une cuisse, etc.
Et les hommes dans tout ça ?
Ils sont aussi irresponsables en
couple. Quand ils ont un peu plus de moyens, ils sont impossibles. Ils multiplient les maitresses, au nombre
desquelles, des femmes d’autrui. Etudiantes et élèves ne sont pas épargnées.
Souvent, de nos jours, les grossesses ne se font pas attendre.
La femme fidèle au foyer a donc
sa dose d’angoisse.
« Et si un jour mon mari
vient m’annoncer qu’il a eu un enfant dehors»
« Et si une femme vient annoncer
que son enfant est de mon mari »
Et elles ont souvent raison. Les hommes
prennent de plus en plus une seconde épouse. Mais d’autres ne le font pas. Ils
jouent aux sous marins. Et s’ils ne sont pas dépouillés pour vider une grossesse,
ils sont tenus d’entretenir une femme qui les tient grâce à l’enfant qu’elle a eu.
Et Dieu seul sait si c’est toujours le leur.
En tout cas, tôt ou tard cet
enfant arrive à la « maison » où la pauvre qui se croyait seule, doit
revoir ses ambitions.
Parfois c’est le jour des
obsèques du mari que l’épouse découvre une, deux ou trois femmes avec des
enfants de son défunt mari.
Ces jours là, seuls les cœurs chanceux
résistent à une crise fatale.
D’ailleurs les cimetières, certains
jours, sont transformés en champ de bataille. Pendant que celui qui a semé les
germes de cette bataille, a laissé tous les problèmes derrière lui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire