dimanche 24 mai 2015

Fiction




Je suis presqu'à la fin de mon mandat de 10 mois. J'ai tout fait en 9 mois. J'ai voyagé partout. J'ai négocié sur tous les continents. J'ai organisé la table de Paris. J'ai tendu une longue main, certains l'ont saisie, d'autres non. J'ai créé assez structures. Pour jeunes et pour femmes. J'ai nommé assez de vieux sages à mes côtés. J'ai lancé des chantiers comme personne.
J'ai promu des jeunes de 55ème minute. Une fois aux affaires, avec les joues bombées, ils ont oublié que accident fait partie de la vie. Ils voulaient rester 100 mois. Et ce n'est pas tout. Ils ont fâché les anciens compagnons, qui menacent. Ils parlent sans peur, de comment ils ont passé concours de luxe. de comment ils aiment dictée plus que les jeunes. Ils ne veulent même plus de mon marché. Ils préfèrent celui des pâturages. Mon ennemi de Paris les encourage. Les amis d'en face font aussi la guerre. Ils m'ont poignardé dans le dos le 20 dernier. Mon petit lion avait pourtant tout prévu pour le contrôle du marché de pâturage. Mais je ne sais comment il a été roulé dans la boue, malgré un renfort de 9, bergers. Par ailleurs j'ai pardonné, mais Paris est toujours dans la guerre. Il dirige tout ici depuis là bas. J'ai même invité le peuple a choisir mon successeur avec des dates précises. Mais rien. On me combat de partout. Journaux. Facebook. Radios et même la rue etc. J’interdis les marches et on force. Pour dire après que j'ai donné l'ordre de tirer. Moi qui aime tant ce pays, ce peuple. J'avais fait le ko pour éviter les troubles. Malgré cela je reste l'incompris. Je suis près à partir. Mais je ne vais pas démissionner, comme certains le pensent. Je ne vais pas non plus les laisser semer des troubles et s'emparer des mon fauteuil. Mon régime va subir, perdre des plumes, mais il ne va pas tomber. Car mon peuple a vu ces gens faire hier. Ils ont pris cuillères pour vider le pays. Je tente de réussir, de redresser la cité et ils veulent me barrer la route. Or le wassangari n'aime pas la honte. Et la providence dit que c'est moi l'envoyé de Dieu ici. Je reste donc. Ils peuvent lister tous les scandales s'ils veulent. C'est moi le roi. pendant encore un mois.

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