Je
ne suis pas un fan de Marcel de Souza.
Le
ministre en charge du développement, que je ne connais pas particulièrement.
Depuis
la nuit du mardi 19 mai 2015, cette nuit qui a été assez longue et pénible pour
les états major politiques et même pour des Béninois, son nom est sur beaucoup
de lèvres.
Le
ministre élu député, s'est présenté à l'assemblée nationale, alors qu'il avait
déjà délivré une procuration à un autre parlementaire.
L'homme
avait sans doute voulu éviter de subir l'humiliation jusqu'au bout.
Ces
dizaines de procurations arrachées à des pères de famille et élus du peuple ont
humilié des hommes, y compris les plus insoupçonnables, tant dans la mouvance
que dans l'opposition.
De
Souza, qu'il accepte que je l'appelle ainsi a dû se réveiller au dernier moment,
pour sauver son honneur.
Et
le voilà au cœur de toutes les accusations, orchestrées, semble-t-il par
des gens de sa famille politique.
Il
est possible, comme d'habitude, dans ce pays, que des gens aient eu les
moyens de savoir qui a voté contre Komi Koutché, l’espoir brisé de toute la
grande famille de la mouvance présidentielle plurielle.
Mais
je ne sais pas si tous ceux écrivent sur facebook et ailleurs savent de quoi
ils parlent.
Certains
ont aussi accusé Atao Hinnouho et Louis Vlavonou d'avoir trahi l'opposition au
cours du même vote.
Comment
savoir qui a trahi et qui n'a pas trahi pendant un scrutin secret?
C'est
sûr que des députés ont trahi. Mais inutile de citer des noms au risque de
diffamer des personnalités pour rien.
Ceux
qui ont perdu le précieux et juteux Perchoir et qui pointent des doigts
accusateurs dans tous les sens, devraient se souvenir que sur leur marche « forcée »
vers le perchoir, ils ont aussi commis des péchés.
Et
parfois la nature s'en souvient et agit dans les plus brefs délais.
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