Motocyclistes dans un embouteillage |
Pas facile de circuler à Cotonou aux heures de pointe. 7h30 à 8h, 12h30 à 13h, 14h30 à 15h ou encore 19h00 à 21h30, à ces heures là, il est difficile d'emprunter les grandes axes de la ville. Les travailleurs sont sur la route pour le boulot, ou ils rentrent chez eux après le travail.
Partons, par exemple d'Abomey-Calavi, au nord, pour le centre ville de Cotonou. A partir de l'échangeur de Godomey, les bouchons s’enchaînent. De Mènontin à Vèdoko de longues files de voitures de toutes sortes et de motos s'observent. La situation s'aggrave surtout au carrefour dénommé "Sica Toyota." Véhicules à 4 roues et à deux roues s'enchevêtrent, dès que le trafic local s'achève. Les bruits de moteurs se mêlent aux fumeux étouffantes des vieux moteurs. Seuls les conducteurs dans des véhicules climatisés sont sereins, même si le retard les guettent. Les autres souillent leurs poumons avec des fumées chargées de toutes sortes d'éléments nuisibles, notamment le monoxyde de carbone.
Face aux embouteillages monstres, l'Etat semble impuissant depuis des années. Les quelques agents de la police nationale, sont dépassés par un phénomène facilité par l'achat des véhicules appelés "Venus de France."
Les camions qui gênent |
En plus d'être frustrés, ils perdent trop de temps dans les bouchons et leur budget carburant augmente.
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