lundi 1 juin 2015

Cotonou étouffe aux heures de pointe

Motocyclistes dans un embouteillage
Pas facile de circuler à Cotonou aux heures de pointe. 7h30 à 8h, 12h30 à 13h, 14h30 à 15h ou encore 19h00 à 21h30, à ces heures là, il est difficile d'emprunter les grandes axes de la ville. Les travailleurs sont sur la route pour le boulot, ou ils rentrent chez eux après le travail. 
Partons, par exemple d'Abomey-Calavi, au nord, pour le centre ville de Cotonou. A partir de l'échangeur de Godomey, les bouchons s’enchaînent. De Mènontin à Vèdoko de longues files de voitures de toutes sortes et de motos s'observent. La situation s'aggrave surtout au carrefour dénommé "Sica Toyota." Véhicules à 4 roues et à deux roues s'enchevêtrent, dès que le trafic local s'achève. Les bruits de moteurs se mêlent aux fumeux étouffantes des vieux moteurs. Seuls les conducteurs dans des véhicules climatisés sont sereins, même si le retard les guettent. Les autres souillent leurs poumons avec des fumées chargées de toutes sortes d'éléments nuisibles, notamment le monoxyde de carbone
Face aux embouteillages monstres, l'Etat semble impuissant depuis des années. Les quelques agents de la police nationale, sont dépassés par un phénomène facilité par l'achat des véhicules appelés "Venus de France."
Les camions qui gênent
En plus, les camions gros porteurs et les Bennes circulent aux heures de pointes alors, que c'est interdit. Du coup les usagers subissent le calvaire tous les jours ouvrables de la semaine.
En plus d'être frustrés, ils perdent trop de temps dans les bouchons et leur budget carburant augmente.

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